Après une longue période de calme, l’histoire vit cette fois une accélération d’envergure.
L’enjeu est de sublimer le potentiel de ce magnifique terroir, en plaçant l’outil au niveau des savoir-faire enrichis, et en faisant que ce chambardement ne soit qu’une poursuite de l’évolution, dans la juste perspective de ce lieu unique.
Deux aspects primordiaux sont à préserver soigneusement :
L’authenticité qui vient, sur la base d’une belle composition, des transformations simplement ajustées au gré des besoins, avec leur logique propre, dans une parfaite soumission au site.
Et une coïncidence subtile et rare, entre le caractère des lieux et la personnalité du vin : la distinction de cette composition classique mariée au village réuni pour la noble alchimie, qui vit et se transforme avec elle et ses vignerons. Dans ce site plein de douceur, le jardin amoureusement tracé et taillé, cadré par ces murailles qui jouent avec le relief…
Un brin de rigueur avec une belle tenue, qui s’arrondit quand a pris le temps, dans un partage choisi.
La communion de vues avec les nouveaux maîtres de céans donne le ton :
Même si elle ne sont ni écrites, ni académiques, ni fermées, le lieu a ses règles : son archéologie, des rapports d’échelle et de proportions singuliers ; des lignes directrices, une forme d’organisation des modules, une adhésion au paysage, une patine, une respiration propres.
Le dessein est celui d’un dialogue avec l’esprit du lieu, avec ceux qui font le vin, leur inspiration, leurs gestes et leurs techniques.
Le dessin propose une greffe qui tire son discours et son énergie de l’existant, l’écriture décline des formes et des matériaux en suivant une logique inscrite ici, et en s’autorisant quand il faut l’expression rajeunie qui rime avec le temps.
Médoc
2012-2017
Projet en cours